vendredi 11 juillet 2014

Fondue au chocolat -chapitre 2-


histoire d'amour et de passion
Chapitre 2


Par contre le dimanche, j’ai eu une overdose, vous n’allez pas me croire mais…le dimanche quand je sortais ma poubelle, c’était à peu près 10h 30 du matin, je commençais à faire le ménage, à sauver mon appartement qui était dans un état critique, j’étais donc et comme vous pouvez l’imaginez aussi dans un état critique, puisque dépourvue de toute humanité, de toute féminité et de toute délicatesse, je faisais comme toute femme qui se respecte mes devoirs de femme qui se respecte...je veux dire, j’étais en pleine action, entrain de faire le ménage, habillée de l’une de ces tenues qui vous font perdre la tête…avec mes cheveux qui sont magnifiquement en désordre …j’ouvre sauvagement la porte avec ma pauvre poubelle qui n’attendait que d’être jetée et délivrée enfin…je tombais nez à nez avec un tee-shirt blanc mouillé, ajusté sur un torse musclé…j’ai vécu ce bref moment, ces quelques secondes comme un flash-back... comme si c’était l’une de ces séquences cultes des films américains où l'héros beau et musclé comme jamais, revenait de sa séance de jogging et tombait par hasard sur sa voisine qui était en pyjama mais qui était aussi belle et irrésistible… ce n’était pas du tout le cas…j’étais tout sauf irrésistible…je n’étais même pas…d’accord passant…cette incident me blessait assez et jusqu’à maintenant, je regrettais toujours cette maudite rencontre qui, j’en suis sûre, a affecté mon image de femme dans son cerveau d’homme…

Aucun mot, aucune parole ne pouvait exprimer ce que j’ai vu ce matin-là, tout chez lui est une invitation à la débauche, son corps ne dégageait que sensualité, que chaleur, que …et son regard, je ne sais pas si c’était la fatigue ou le choc (après m’avoir vu) s’est attendri comme par magie, je le sentais si proche dans cette tenue décontractée et légère…

Lui, coincé, il ne savait pas quoi dire, quoi faire…baissait ses yeux…je claquais déjà la porte…brisant son bonjour en deux syllabes…je n’avais entendu que le «bon… et le bruit de ma porte qui résonnait dans tout l’immeuble…tellement je l’ai fermé de toutes mes forces…j’ai failli pleurer les larmes de mon cœur, ce matin- là, pourquoi fallait-il qu’il me voyait dans cet état- là et pourquoi, oh injustice ! Fallait-il que je le vois, moi, dans l’état dans lequel il était ?

Pourquoi?

Pas besoin de vous dire que le lendemain matin, j’ai raté exprès notre rituel matinal…que je suis arrivée tard au bureau et que j’ai passé une journée pourrie, digne d’un lundi matin, qui m’a fait oubliée le malheur que j’ai vécu hier…

Le lendemain et pendant tout le reste de la semaine, je sortais de la maison plus tôt que d’habitude, priait dieu qu’il ne me voyait plus jamais, j’étais comme une adolescente qui fuyait son ex petit ami qui l’a trahi parce qu’elle ne savait pas faire des bisous…

Bref, j’ai passé une semaine toute bête, toute tranquille…C’était le cas pendant toute la semaine jusqu’au fameux samedi soir…

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